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Travail effectué à l'ORB
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Optimisation d’un modèle simple de réponse de la Terre à l’attraction gravitationnelle
extérieure par l’utilisation des observations de nutation et de mouvement du pôle.
La rotation de la Terre sur elle-même est perturbée par l’action combinée de multiples excitations. En particulier, l’interaction entre la Terre solide et les autres astres du système solaire, de même que les interactions entre la Terre solide et les couches fluides géophysiques (i.e. atmosphère, océan, cryosphère, hydrosphère et le noyau liquide) génèrent des fluctuations irrégulières de la rotation. L’observation de la rotation de la Terre par les techniques de géodésie spatiale est très précise, puisque l’orientation de la Terre dans l’espace est déterminée avec une erreur inférieure au centimètre à la surface de la Terre.
La réponse de la rotation de la Terre aux forces gravitationnelles exercées sur son bourrelet équatorial entraîne un mouvement de nutation, c’est-à-dire un mouvement de l’axe de rotation de la Terre dans l’espace, très complexe. Cette complexité provient non seulement de l’excitation elle-même (le modèle adopté contient plus de 3000 ondes), mais aussi du fait que la Terre répond non comme un corps rigide, mais comme un système complexe, comprenant différentes couches de propriétés physiques différentes. En outre, à cette réponse sont superposés des nutations provenant de la réponse de l’atmosphère et de l’océan à l’excitation thermique du Soleil.
Cette réponse complexe a toutefois été modélisée avec succès avec un modèle de Terre relativement simple, par Mathews et al. (2002). Un certain nombre de paramètres géophysiques de ce modèle ont été ajustés aux observations. Le but du travail effectué à l’ORB est d’améliorer ce modèle en travaillant sur plusieurs points faibles.
Ces points faibles ont été identifiés par le consortium européen « Descartes Prize – nutation ». En particulier, les scientifiques de l’ORB s’attachent à améliorer la détermination des paramètres géophysiques en travaillant directement dans le domaine temporel (approche Bayesienne).